SRFACE in Brittany – Jeroen Coppens

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© Jan Bijl

Pour bien finir l’année, l’équipe de SRFACE et ses ambassadeurs sont partis prendre l’air en Bretagne. Quand on a vu la vidéo de leur trip, ça nous a donné envie de quitter Paris, sauter dans la voiture et partir vers l’ouest.
On a bavardé avec Jeroen Coppens, l’un des fondateurs de la marque néerlandaise.

Wrecked : Qui a participé à votre surf trip en Bretagne ? Peux-tu nous présenter l’équipe ?

Jeroen
: Nous voulions réunir l’équipe des ambassadeurs d’Europe du Nord. Pour SRFACE, les ambassadeurs sont très importants pour le développement de nos produits et de notre marque. Tout comme les clients avec qui nous parlons dans notre chat en ligne, ils nous fournissent de précieuses informations sur nos produits. Nous améliorons continuellement nos produits grâce à leurs commentaires. Comme chaque surf trip, celui-ci a été planifié un peu à la dernière minute pour être certain d’avoir de bonnes conditions. Tout le monde n’a donc pas pu se libérer et se joindre à nous. Finalement, nous sommes partis avec Augustin Graignic, Bazile Pinel, Erik Ringelberg, Nina Moerdijk et Benedicte Emery. Augustin et Bénédicte viennent de Bretagne, Bazile et Pierre sont de Normandie. Le reste, dont je fais partie, est venu des Pays-Bas. Avec notre photographe Jan Bijl, et le filmeur Pierre LEBOUCHER, nous avons passé une semaine dans le Finistère. 

W : Comment avez-vous choisi la Bretagne parmi toutes les destinations possibles ?

J
: Nous avons beaucoup aimé les paysages et l’endroit offre de nombreuses options pour trouver des conditions offshore. Ca peut aussi supporter à la fois petites et grosses houles.

© Jan Bijl

W : Comment ça s’est-il passé là-bas ? Vous avez l’air d’avoir passé un bon moment si j’en juge par la vidéo que vous avez diffusée.

J
: En fait, on est arrivé en Bretagne pendant une grosse tempête, les vagues étaient énormes le premier jour, environ 6-7 mètres sur Windguru et un vent de 50 nœuds. Le lendemain, l’océan a commencé à se calmer et nous avons eu quelques bonnes sessions autour de la Torche. Les jours suivants, nous avons eu de bonnes conditions sur les reefs et quand les vagues sont devenues plus petites, c’était parfait pour le longboard.

W : Peux-tu nous parler de SRFACE ? Comment ça a commencé ?

J
: SRFACE offre une alternative pour acheter une combinaison vraiment haut de gamme à un prix plus abordable. Un choix facile : une meilleure qualité, un meilleur prix, un meilleur service et une meilleure garantie. Notre priorité absolue était et reste de fabriquer une combinaison haut de gamme qui puisse vraiment égaler et même dépasser les lignes haut de gamme des marques les plus connues. Avec SRFACE, nous voulons prendre un chemin différent et mettre en avant, disons, le « vrai » surfeur. Ce sont des gars et des filles comme nous, qui aiment simplement le surf et qui veulent aller à l’eau autant que possible, sans nécessairement participer à des compétitions. Nous voulons rester le plus près possible de ces gens.

© Jan Bijl

W : Quel a été ton parcours avant SRFACE ? Comment as-tu fini par créer une marque de combinaisons alors que c’est un marché avec déjà beaucoup de concurrence ?

J : Je suis né aux Pays-Bas qui est un endroit très venteux, donc la plupart des gosses ont commencé à faire de la planche à voile, surtout quand j’étais enfant. Il faut comprendre qu’à l’époque (dans les années 90), le surf était un sport méconnu aux Pays-Bas, c’était quelque chose que l’on faisait à Hawaï. On a fini par acheter des planches de surf et on a commencé à surfer de plus en plus, à faire des surf trips en France. En gros, la France est le pays le plus proche de nous pour trouver de bonnes vagues et j’y ai fait des dizaines et des dizaines de petits trips avec des amis, en partant le mercredi soir, en conduisant toute la nuit et en sautant de la voiture le jeudi pour surfer la première session. Nous rentrions le dimanche soir pour être à l’heure à l’école ou au travail le lundi matin et nous recommencions le mois suivant. C’était les meilleurs lundis matins de tous les temps :-).
Quand j’ai eu un peu plus d’argent, nous avons commencé à voyager dans d’autres endroits comme le Portugal, les Canaries et plus tard, j’ai eu la chance de pouvoir faire un long voyage en Indonésie, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Fidji, à Hawaï et en Californie. Mais l’endroit où je retourne toujours, c’est au Costa Rica.
J’ai également travaillé dans l’industrie du surf et du snowboard pendant un certain temps et j’ai appris à connaître ce milieu de l’intérieur. C’était un moment formidable de travailler et de voyager avec des surfeurs comme Tim Boal et Marlon Lipke aux Maldives et aux îles Telo, mais aussi de sponsoriser des événements QS comme le Vendee Pro. Mon expérience dans l’industrie et le marketing m’a été utile lorsqu’un ami m’a demandé d’étudier l’idée de créer notre propre marque de combinaisons. Deux de nos fondateurs (Augustus et Christiaan) sont des surfeurs de longue date et ont toujours voulu créer une entreprise dans l’industrie du surf. Tout a commencé lorsque Christiaan était sur le point d’acheter un matelas très cher, au moment même où des start-ups de matelas à vente directe (comme casper.com) prenaient d’assaut le marché. Augustus a montré à Christiaan quelques-unes de ces entreprises et il a changé d’avis. Un choix facile : une meilleure qualité, un meilleur prix, un meilleur service et une meilleure garantie. Quelques jours plus tard, Augustus achetait une combinaison de 6mm avec cagoule intégrée pour plus de 500€ et il a commencé à se demander pourquoi les combinaisons sont si chères. Comme dans l’industrie du matelas, il devrait y avoir une alternative moins chère, uniquement en ligne. C’est alors que la balle a commencé à rouler. Et comme un bon ami de Christian (Reinier, notre 4e fondateur) concevait et développait déjà des combinaisons depuis plus de 10 ans, l’étape suivante a été facile.

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W : Un projet ou un surf trip dans le futur ?

J
: Nous avons créé SRFACE avec la vision de devenir un acteur mondial dans l’industrie des combinaisons. Le plan est d’entrer sur les marchés des États-Unis, du Brésil et de l’Australie. En fait, nous recevons déjà pas mal de demandes de ces pays, mais nous voulons être en mesure de fournir le même service avant de nous y lancer. Et nous allons également essayer de rendre notre activité aussi verte que possible. Nous utiliserons des matériaux recyclés dans nos combinaisons si cela ne réduit pas les performances. En compensant les émissions de CO2 que nous avons dans les transports et en cherchant aussi des moyens de recycler les combinaisons usagées ou celles qui sont sous garantie. Nous travaillons selon notre cadre PQP. Si nous ne sommes pas sûrs du matériau à utiliser pour nos combinaisons ou emballages, ou si nous devons choisir entre plusieurs fournisseurs, nous évaluons les éléments suivants :  Planète, qualité et prix. 

www.srface.com
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© Jan Bijl
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Wrecked : Who was on your trip to Brittany? Where were they all coming from? Can you introduce the team to us?

Jeroen : We wanted to bring the Northern European ambassador team together. For SRFACE Ambassadors are very important to us for product development and our brand. Just like the customers we speak in our online chat they provide us with valuable information about the product. We continuously update our products with their feedback. Like every surf trip this one was a bit last minute planned to make sure we had the good conditions. So not everybody was able to clear the Agenda’s and join us. In the end we were there with Augustin Graignic, Bazile Pinel, Erik Ringelberg, Nina Moerdijk and Benedicte Emery. Augustin and Benedicte are from Brittany, Bazile and Pierre are from Normandy. The other including me drove down from the Netherlands. Together with our SRFACE photographer Jan Bijl and filmer Pierre LEBOUCHER we spend a week in Finistere.

W : How did you pick Brittany out of all the possible destinations?

J : We really liked the scenery and the place has a lot of options to find offshore conditions. It can also handle small swells and big swell.

© Jan Bijl

To finish off the year well, the SRFACE team and its ambassadors spend some time in Brittany. When we saw the video of their trip, it made us want to leave Paris, jump in the car and head west.
We chatted with Jeroen Coppens, one of the founders of the Dutch brand.

W : How did it go there? Was it hard to find good waves? It looks like you guys had a blast if I judge by the video you released.

J
: Actually we drove to Brittany in a big storm, the waves were huge the day we drove down there, around 6-7 meters on Windguru and 50 knots wind. The next day the ocean started to settle down and we had some fun sessions around La Torche. The following days we had great conditions on the reefs and when the waves got smaller it was perfect for longboarding.

W : Can you tell us about SRFACE? How it started? The value it stands for?

J : SRFACE offers an alternative way to buy a truly high-end wetsuit at a more affordable price level. An easy choice: Better quality, better price, better service and better warranty. Making a high-end wetsuit that can truly match and even exceed the top-end lines of the well known brands was and is our top priority. With SRFACE we want to take a different route and turn the spotlight on, let’s say, the ‘real’ surfer. It’s guys and girls like us, who are just stoked about surfing and want to be out as much as possible, but not necessarily want to enter into competitions. We want to stay as close to these people as possible.

© Jan Bijl

W : What’s your background before SRFACE? How did you end up making a wetsuit company when there are already a lot of brands and competition between them?

J : I’m born in the Netherlands which is a windy place so most of the kids started doing windsurfing, especially when I was a kid. You have to understand in those days (in the ‘90’s) surfing was a very small sport in the Netherlands, It was something you did in Hawaii. Anyway we tried and bought surfboards and soon we were surfing more and more and started to do surfing trips to France. Basically France is closest for us to score good waves and I have done dozens & dozens of short surf trips together with friends, leaving wednesday evening, drive all night and jump out of the car on Thursday to surf the first session. We would drive back sunday night to be in time for school or work on Monday morning and do it again the next month. Those were the best Monday mornings ever :-). When I got a bit more money we started travelling to other locations like Portugal, Canary Islands and later I was lucky to be able to go on a long trip to Indonesia, Australia, New Zealand, Fiji, Hawaii and California. The place I keep going back to however is in Costa Rica. I also worked in the surf and snowboard industry for a while  and got to know the industry from the inside out. That was a great time working and travelling with surfers like Tim Boal and Marlon Lipke to the Maldives and Telo Islands but also sponsoring QS events like the Vendee Pro. My experience in the industry and marketing came in handy when I was asked by a friend to have a look at the idea of building our own wetsuit brand. Two of our founders (Augustus and Christiaan) are long time surfers and have always wanted to start a business within the surf industry. It all started when Christiaan was about to buy an expensive mattress just as direct-to-consumer mattress startups (like casper.com) were storming the market. Augustus showed Christiaan some of these companies and he changed his mind. An easy choice: Better quality, better price, better service and better warranty. A couple of days later, Augustus was buying a 6mm hooded wetsuit for over €500 and he started wondering why wetsuits are so expensive. Like in the mattress industry, there should be a cheaper online only alternative. This is when the ball started rolling. and a good friend of Christian (Reinier, our 4th founder) was already designing and developing wetsuits for over 10 years so the next step was an easy one.

© Jan Bijl

W : Any project or surf trip in the future?

J : We started SRFACE with the vision to become a global player in the wetsuit industry. The plan is to enter markets in the USA, Brazil and Australia. Actually we get quite a bit of requests from these countries already but we want to be able to deliver the same service before we launch there. And we also will try to make our business as green as possible. Using recycled materials in the wetsuits if they don’t reduce performance. Compensating CO2 emissions we have in transport and also looking at ways to recycle used or warranty wetsuits. We work by our PQP framework. If we’re not sure what material to use for our wetsuits or packaging, or if we have to choose between suppliers, we weigh the following components:  Planet, Quality and Price.

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